Chariot en fait de très réussis, dont voici un exemplaire peint par Marc Adda.
Quelques curiosités qu'on trouve dans les listes d'armées de DBM et DBR.
Des montures peu racées, attelées à des véhicules poussifs ou montés par des adolescents pas trop lourds, voici le début peu glorieux de la contribution équine à l'art de la guerre. A l'époque où les races chevalines n'avaient pas été encore développées, les guerriers d'alors se contentaient d'onages. Quant à Pharaon, il était inerdit de rire lorsqu'il passait juché sur son âne.
Des troupeaux d'animaux, lancés galopant vers les ennemis.
On a vu ça dans les westerns. Essayez de maîtriser un bête boeuf de ferme
quant il est rétif,
et vous comprendrez l'effet que peut avoir tout un troupeau. Pour une raison inconnue, les chameaux
ou dromadaires sont les plus couramment rencontrés dans les listes DBM. Museum a sorti
récemment une référence de "wild camels". Si ceux-là ont la qualité
de leurs dromadaires de bât, ça promet d'être joli.
Une mention spéciale revient aux Chinois (Western Chou and Spring and Autumn Chinese)
qui envoyèrent
des troupeaux d'éléphants contre leurs malheureux ennemis.
Mais le comble semble avoir été atteint par les Canaanites qui contre les Egyptiens
n'hésitèrent pas à libérer des juments en chaleur pour distraire
les chevaux ennemis. Rendons hommage à WRG pour avoir trouvé une classification
à ce type de troupe. Amis des petites scénettes, à vos pinceaux !
Des cochons incendiaires. Les Romains et les Grecs hellenistiques se
partagent le monopole de cette arme merveilleuse. Amenez un troupeau de cochons sur le champ
de bataille, enduisez les de poix. Amenez-les vers un éléphant, enflammez-les
et espérez qu'ils plongent les pachydermes dans la panique. Qui a entendu un
cochon crier conviendra qu'un éléphant, créature délicate
et timide, pouvait être terrorisé.
Chariot propose une référence de ces cochons pyromanes, mais il s'agit
en fait de bêtes cochons qui peuvent parfaitement servir dans un bagage.
Au fait, n'en parlez pas à BB, la pauvre.
Des chars à boeufs enflammés. Les boeufs doivent être
affolés et courir droit devant, en espérant qu'ils ne fassent pas demi-tour...
Les Espagnols l'auraient utilisé avec succès...
Le chariot est facile à trouver. Par contre, dénicher un bovin en figurine
qui n'ait pas une attitude placide sera plus difficile.
Des chameaux et des éléphants, utilisés par l'empereur Claude (pas madame Claude) en Bretagne. La combinaison des deux compte comme El et non Cm, ce qui est préférable contre des Bretons, mais je soupçonne que c'est surtout pour des raisons pratiques : comment, sinon, faire tenir les deux sur un socle de 3 cm ? (Early Imperial Roman)
Des femmes juchées sur des boeufs,
brandissant des bâtons en guise d'étendards,
et lançant de la poussière en l'air. (Hsien-Pi 2.61). C'est l'équivalent
à l'époque de ce que nous appelons aujourd'hui contre-mesures électroniques.
Sur les tables, ce serait peut-être plus simple de représenter des nuages
de poussière ?
Les Syracusains ont employé la ruse de déguiser des gens inoffensifs en hoplites. La liste autorise de poser sur la table des hoplites Sp et de ne révéler leur vraie nature de horde qu'au moment de combattre. Terrible arme d'incertitude, qui peut fonctionner dans les deux sens. Le seul hic est qu'il faut des Sp double-basées.
Des dromadaires déguisés en éléphants, utilisés
entre autres par les Arabes de la conquête. Si de tels montages pouvaient effrayer
les chevaux, on imagine mal comment d'autres dromadaires ou des éléphants
pouvaient être dupes.
Pour se faire une idée de l'effet, je renvoie aux films "la guerre du feu" et
"Legend", où l'on voit respectivement des mammouths et des licornes
aux défenses et cornes oscillantes.
Chariot en fait de très réussis, dont voici un exemplaire peint par
Marc Adda.
Des druides procédant à des sacrifices accompagnés de femmes hurlantes
Cette carte psychologique jouée par les Bretons était sensé semer la terreur
chez les Romains.
On trouve de quoi faire ça chez Chariot et Donnington.
Bien avant, les Etrusques avaient tenté d'effrayer les Romains en leur montrant des prêtres brandissant des torches et des serpents. Ce fut efficace, jusqu'au moment où les Romains tuèrent les prêtres.
Des moines priant, sensés attirer la faveur divine sur leur armée. Chez
les Irlandais, avoir plus de moines que l'adversaire était réputé
attirer la victoire (Scots Irish).
Et ça ne plaisait pas toujours aux adversaires paiens, qui attaquaient ces moines
afin d'annuler cet avantage déloyal. (Sub-Roman British) La perte de ces pauvres moines
ne devait pas affecter beaucoup le moral de l'armée qu'ils supportaient puisqu'ils sont
classés Hd(I). Faut-il les transformer en WWg(I) ?
Des gardes féminines (Classical et Tamil Indian). L'idée doit faire frémir le SM qui est en nous. Quand on sait qu'en plus elles combattaient "top-less"...
Des fanatiques nus. Les Gaulois et les Bretons peuvent comporter
dans leur rang des fanatiques
qui combattent nus pour prouver leur courage (armés d'une épée et
d'un bouclier tout de même). Les Galates auraient tous combattu de cette
manière. Nul doute que le soleil de la Grèce leur était tombé
sur la tête.
Cette nudité devait les gêner beaucoup pour avancer, à cause des
ronces et orties qui parsemaient les champs de bataille. Sinon comment expliquer
que chez les Gaulois de DBM les nudistes soient deux fois moins rapides que les
gens habillés ou en armure ?
Beaucoup de fabricants proposent des fantassins nus, mais pas des cavaliers. Même
les Gaulois n'aimaient pas avoir les cuisses et le fondement à vif. Mes
préférences vont aux Donnington. En effet,
non contents d'être têtus
comme des ânes, ils sont montés comme eux. Imaginez l'effet sur les Grecs...
Peter Pig propose aussi, dans plusieurs époques, des personnages montrant leur derrière à leurs adversaires. De la couleur dans une armée !
Les bonnes inventions de Currus Drepanus. Ce brave homme aurait sauvé Rome si on l'avait écouté ! Il avait eu l'idée géniale de constituer des unités de chars à faux, tirés par des chevaux caparaçonnés, eux même montés par des hommes en armure. Hélàs les génies sont toutjours incompris, et Rome est tombée en poussière... (Late Imperial Roman)
Des tigres de bambou et de papier, ou la passion des origamis élevée au rang d'art militaire. On raconte qu'à cette époque, les modélistes Chinois, qui ne pouvaient pas encore jouer au petit train, construisaient des effigies à l'image des animaux. et leur art atteignit un tel degré de perfection que les animaux ainsi créés faisaient peur aux éléphants (classé WWg(X)) (Chinese Northern and Southern Dynasties).
Des gladiateurs L'enfant qui est en nous rêve à Spartacus menant des
armées entières de gladiateurs aux armements baroques battre les fières
légions romaines. WRG vient nous refroidir en prétendant qu'ils abandonnaient
leur équipement pour s'équiper à bas prix sur les Romains qu'ils venaient
de battre. Je propose de ne pas les écouter.
Outre les révoltes d'esclaves, les Romains Marius et Haut-Empire
proposent aussi des unités de gladiateurs.
Plusieurs marques vendent des gladiateurs, notamment Museum.
Des paysans ou adolescents jetant des pierres.. Pour faire cette arme absolue, allez-voir du côté de chez Peter Pig.